Le Parc national des Cévennes réalise actuellement une étude pour mesurer l’effet de la pollution lumineuse sur la biodiversité et plus particulièrement sur les invertébrés nocturnes.
Comment mesurer l’effet de la pollution lumineuse
L'étude consiste à placer des pièges sous des luminaires LED afin de déterminer lesquelles apparaissent moins néfastes pour les invertébrés nocturnes.
Ce type de luminaires étant la technologie majoritairement installée sur le territoire du Parc, cette étude permettra d'orienter les futurs choix des collectivités et des particuliers pour le type de matériel à utiliser.
Les effets de la pollution nocturne
Les végétaux, comme les animaux, sont sensibles à la lumière.
Bien que les plantes aient besoin de lumière pour se développer, elles ont également besoin de périodes d’obscurité. Un végétal éclairé en continu stresse et, est susceptible de développer des maladies.
La présence trop importante de lumière peut aussi modifier le rythme biologique d’une plante, par exemple, au printemps, les bourgeons croissent précocement sous un lampadaire, ils sont donc plus affectés par les gelées tardives.
La pollution lumineuse empêche désormais plus d'1/3 de la population mondiale d'admirer la voie lactée.